Pour mieux connaître les Français dans cette campagne présidentielle française inédite, Rue89 Lyon, Rue89 Strasbourg et Rue89 Bordeaux, sont allés, chacun sur son territoire, à la rencontre des électeurs pour comprendre les ressorts de leur vote (ou de leur non-vote).
La mosaïque ci-dessus vous offre la possibilité, en cliquant sur les vignettes, de consulter des témoignages selon l’âge, la ville ou le vote.
Jean-Damien, Céline, Serge et les autres
Comme une trentaine de Français, Jean-Damien à Lyon, Céline à Strasbourg ou Serge à Bordeaux, ont bien voulu se confier à nos journalistes pour dire leurs attentes, raconter leur héritage politique, ou se confier tout simplement sur leur place dans la politique à l’échelle d’un État.
Ainsi Jean-Damien, catholique charitable de 26 ans qui souhaite accueillir les réfugiés, a choisi de voter François Fillon. Alors que Serge, producteur de fraises en mal de repreneur, voudrait bien que Marine Le Pen remette les Français au travail. Quand à François, Strasbourgeois de 91 ans adhérent au PS depuis 40 ans, ne votera pas pour son parti.
Témoignage après témoignage, on découvre une France en proie aux doutes dans une campagne illisible que des conflits d’intérêt sont venus brouiller encore davantage. Si Lisa vote Poutou en guise d’un vote blanc, si Emmanuel vote Marine Le Pen pour un « vote utile », si Nacer revendique un « vote contre » pour barrer la route à la candidate frontiste, tous avancent peu de certitudes et reconnaissent dans les 11 propositions des candidats en lice très peu d’ancrages dans leur réel de chacun.
A la lecture de ces témoignages, une sorte d’échanges et de confidences, le dialogue s’offre et s’ouvre pour mieux guider les acteurs d’une société vers une solidarité si nécessaire à la construction d’une nation.
On en crève de ces appels incessants à la solidarité et la justice.
Ces mots finissent par revêtir une réalité de pacotille, un cache-misère, pire, une escroquerie.
Moins dire, plus faire.
Et avant tout, responsabiliser les "acteurs d'une société", pour reprendre cette locution qui sent bien le rance des idéologies caduques, qui finissent en définitive toujours par profiter aux copains et aux coquins.
Et si vous commenciez par nous montrer l'exemple au lieu de nous asséner votre prose ultra-libérale ici-même dans vos commentaires ?
Vous avez probablement des tas de trucs plus utiles à faire voire des idées lumineuses à mettre en œuvre pour relancer notre grand et beau pays?
Non ?