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30/04/2024 date de fin
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Emplois aidés : Deux élus PS girondins interpellent la ministre du travail

Jean-Luc Gleyze et Alain David ont adressé un courrier à Muriel Pénicaud, ministre du travail, lui demandant de maintenir les contrats aidés.

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Emplois aidés : Deux élus PS girondins interpellent la ministre du travail

« Aujourd’hui, vous décidez d’un arrêt brutal, qui d’un point de vue social n’est ni efficace, ni acceptable. »

La critique du président du Conseil départemental de la Gironde et du député PS de la Gironde est on ne peut plus claire. Dans un courrier daté du 22 août et adressé à la ministre du travail, Muriel Pénicaud, qui considère les contrats aidés « peu efficaces » pour lutter contre le chômage, Jean-Luc Gleyze et Alain David demandent « de remédier à cette situation, en autorisant d’une part la signature et le renouvellement des contrats aidés arrivés à échéance cet été et d’autre part, en maintenant les dispositifs d’aide à l’embauche dans le secteur éducatif comme dans tous les secteurs non marchands ».

Mettre en difficulté la rentrée scolaire

Les deux socialistes s’inquiètent « des conséquences dramatiques tant pour le tissu associatif et les collectivités locales que pour les salariés concernés ». En effet, les agences Pôle Emploi ont reçu l’ordre ce mois-ci de ne plus proposer des CAE (contrats d’aide à l’emploi) et des CUI (contrat unique d’insertion), et des bénéficiaires ont même vu leur convention rompue du jour au lendemain.

« Certaines [associations] seront même contraintes de cesser leur activité. C’est un très mauvais coup porté au secteur associatif, qui souffre par ailleurs de l’asphyxie budgétaire des collectivités locales liée à la baisse des dotations de l’état. A l’approche de la rentrée, nous sommes très inquiets […] notamment dans le secteur scolaire et périscolaire », précise le courrier.

La réduction du nombre de contrats aidés par le gouvernement pourrait mettre en difficulté les communes et les associations pour la rentrée scolaire. Ces contrats à destination des moins de 26 ans et des demandeurs d’emploi sont financés entre 65 et 75 % par l’État. Sans ce financement, ils seraient difficilement supportables par les structures.

L’an dernier, 500 000 de ces contrats ont coûté trois milliards d’euros à l’État. Pour 2017, le gouvernement prévoit d’en maintenir 293 000.


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