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Expéditions légères : #17 Générique

Rassemblant une scientifique, une réalisatrice, un écrivain et deux accompagnateurs, l’expédition Alosa alosa, utilise le kayak pour suivre le parcours migratoire des aloses entre leur lieu de naissance et l’océan.

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Expéditions légères : #17 Générique

(© Mélanie Gribinski)

Un peu de sable fin. Un film de vase. Quelques rayures. Nettoyer le kayak d’Éric avant de le restituer à Olivier Gardeux, directeur de Passion Nature, c’est refaire le voyage à l’envers, faire durer le plaisir avant de revenir à la vie qu’on avait laissé en partant ; cette vie terrestre qui nous attend comme une vague, avec ses obligations, ses courriers en retard, et tous ses bons – et accaparants – côtés, prête à déferler. Je connais cette sensation. J’essaie d’identifier le souvenir précis à laquelle elle me renvoie. Il échappe un temps à mes tâtonnements puis il est là, vif et argenté, dans mon filet neuronal – mon tresson auraient dit les aloseurs de Garonne.

C’est ce moment si particulier, au cinéma, ce moment suspendu où l’on traîne encore un peu dans le noir, dans la bande son : le moment du générique. Un temps de liberté que chacun utilise selon son gré, pour dissimuler ou s’abandonner à ses émotions, pour reprendre pied ou repérer un nom connu dans la longue liste qui défile en noir en blanc sur l’écran. Litanie conclusive, juridiquement encadrée, par laquelle le réalisateur restitue à chacun de ses collaborateurs, artistes et techniciens, vedettes ou figurants, la part qui lui revient. Menu exhaustif, poétique du détail, où tous les contributeurs bénévoles, toutes les bonnes volontés, tous les mécènes, tous les partenaires qui ont rendu l’œuvre possible sont remerciés. Quelles qu’aient pu être les crises, les éclats, les trahisons, les ratés… le générique revient invariablement sur cette vérité : rien ne se fait tout seul.

Aucun ferment de mutinerie, aucune querelle à déplorer au sein de la flottille d’Alosa alosa. Les quatre kayaks ont fait corps dans la durée et ses occupants équipage solidaire – autant que joyeux ! – même aux ronces du doute, de l’épuisement, des décisions difficiles. Avec ceux qui, nombreux, les ont aidés, encouragés, accompagnés, conseillés, financés, leur ont prêté du matériel, ouvert des portes, offert des confitures… n’ont-ils pas mérité un générique ? Un générique de blog.

En kayak
Françoise Daverat : la scientifique
Mélanie Gribinski : la réalisatrice
Boris Lesimple : l’expert en kayak
Éric Bacle : le professeur de yoga
Donatien Garnier : l’écrivain

À Golfech
Jean-Marie Delpeyroux : le compteur (Migado)

À Lamagistère
Bruno Dousson (maire) : le champion de France de pêche à l’alose
Isabelle et Pascal Hénault : l’accueil avec plancha

À Colayrac-Saint-Cirq
Tilda Cassan et sa famille : l’accueil festif

À Nicole
Romaric Lebarh : le convoyeur

À Aiguillon
Christel Pezet : compteuse (Réserve naturelle de la frayère d’alose)

À Monheurt
Jean-Christophe Conéjéro (et son partenaire sportif) : les siluristes

À Coussan
Edouard et Marie : l’accueil grand voyageur

À la Réole
Le camping municipal du Rouergue et l’Aviron réolais : l’accueil logistique

Au port de Barsac
Laurent Philton (Phileas Production) : l’arrivée filmée

Au Cap Horn
Benoit Dupont (Association La cale), Jacques Puech (Association Peishota) : le comité d’accueil
Jean-Claude Pénichon : le vétéran de l’alose
Emmanuel Corquet (Mairie de Paillet) et Frédéric Lemener (Peishota) : les premiers conseils

À Bègles
Jean-Louis et Josette Grassa : l’accueil carrelet
La capitainerie du Port de Bègles : le grand coup de blanc
Séverine Roques : l’alose en chocolat

À Bordeaux
Fabrice Saujon (port de Bordeaux) : Passe-partout
Jean-Bernard, Thierry, Jean-Christophe… : les bras ouverts

À Grattequina
Stéphane Hue : l’accueil champagne
Chantier naval Krieg : la prochaine fois

À la bouée 63
Wilfried Lasnel : l’échantillonneur

À Roque de Thau
Hervé Vanderstichel et Michelle Klein (Association port de Roque de Thau) : le potager merveilleux

À Patiras
Sarah Paulin : l’accueil passeur
Guillaume de Mecquenem (Brodeaux River Cruise) : le facilitateur
Philippe Lacourt : l’origine

À Pauillac
Serge  (capitainerie) : l’accueil hangar
Alain Crouzal  (SNSM) : l’aiguilleur terrestre
Clément Salze : le routeur météo
Bruno Bertrand : le convoyeur

À Port-Maubert
Yannick Gadra : le rendez-vous est pris
Christian Coutzac : la mise en lien

À Saint-Christoly-de-Médoc
Sébastien  Peyruse (Château tour de Castillon) : le premier adjoint
Thierry et Johnny : le premier café
Les frères Bosc : l’alose en tandem
Etienne Forest : l’accueil grand largue
Jean-Laurent Sudrié : l’album des souvenirs

Au Verdon
Frédéric Gilbert (pagaie vagabonde) : le guide
Eric des Garets : le commensal

À Mimizan
Julien Billard et Line fauvel (All Water) : le kayak double

À Saint-Jean-d’Illac
Olivier Gardeux (Nature Passion) : l’appui substantiel.

À Hourtin
Julien brohan: le premier kayak d’Eric

À Cestas
Eric Rochard (Irstea) : l’accueil esturial
Isabelle Halgand : la coordinatrice

À Saint-Pée-sur-Nivelle
Cédric Tentelier (Université de Pau) : les voix de l’alose
Dominique Tesseyre (Agence de l’eau) : le courant favorable

À Saint-Seurin-sur-L’Isle
Marie-Laure Acolas (Irstea)

À La Sauvetat-du-Dropt
Club de canoë kayak vallée du Dropt : la remorque historique

À Bordeaux
Bordeaux canoë : l’appui de tous les instants
Hélène des Ligneris (La machine à Lire) : la marraine
Les marins de la lune : le retour au fleuve

Ici-et-là
Ceux que nous aurions pu oublier : une liste est toujours incomplète.

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#Alosa alosa

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