Il aura fallu 62 jours de grève mais le personnel des urgences de l’hôpital Saint-André estime sortir gagnant de son bras de fer. Mercredi, le syndicat CGT qui portait le combat avec FO et Sud a annoncé que la direction du CHU de Bordeaux a accepté les revendications des salariés.
Cinq infirmiers seront embauchés pour des postes spécifiques de nuit. Ce qui n’est pas rien en période de disette budgétaire. Ces recrutements devraient mettre fin à l’alternance jour/nuit qui était « imposée depuis 8 ans » indique le syndicat dans son communiqué.
« (Les personnels des urgences) ont obtenu une équipe fixe de jour et de nuit leur permettant d’être en nombre suffisant pour faire leur travail. »
L’organisation du travail respectera davantage les revendications du personnel. Les primes de nuit sont également rétablis pour tous les agents CDD et CDI de l’ensemble du CHU.
En cours depuis le 27 décembre, la mobilisation avait mobilisé entre 33% et 75% du personnel selon les chiffres de l’intersyndicale fournis fin janvier. Ce mouvement avait d’ailleurs uni – une fois n’est pas coutume – les agents paramédicaux (infirmiers) et médicaux (médecins) des urgences qui, en 2021, doivent fermer (ou plus officiellement être « transférées » au CHU Pellegrin de Bordeaux ou à l’hôpital Haut-Lévèque de Pessac).
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