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Bordeaux, la métropole française la plus attractive

La métropole bordelaise a gagné 55 800 habitants entre 2011 et 2016, et sa population s’élève désormais officiellement à 783 100 âmes, indique l’Insee ce mardi. Cette hausse de 7,7% en 5 ans, trois fois plus importante qu’entre 2006 et 2011, s’explique essentiellement par un effet migratoire de 1% par an, la plus forte progression …

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Bordeaux, la métropole française la plus attractive

La métropole bordelaise a gagné 55 800 habitants entre 2011 et 2016, et sa population s’élève désormais officiellement à 783 100 âmes, indique l’Insee ce mardi. Cette hausse de 7,7% en 5 ans, trois fois plus importante qu’entre 2006 et 2011, s’explique essentiellement par un effet migratoire de 1% par an, la plus forte progression de toutes les métropoles françaises.

A titre de comparaison, cette augmentation des arrivées n’est que de 0,7% par an dans la métropole toulousaine sur la même période, et de 0,8% à Nantes métropole, deux agglomérations de taille et d’attractivité comparables à celles de Bordeaux.

L’excédent des naissances sur les décès est lui en légère hausse depuis 10 ans (+0,5% par an) à Bordeaux, si bien que c’est la seule agglo de la région Nouvelle-Aquitaine dont la population progresse sur les deux tableaux, soldes naturels et migratoire. La métropole accueille ainsi, à elle seule, un tiers de la population supplémentaire de la région, qui s’élève désormais à 5 935 603  Néo-Aquitains, dont 162 500 nouveaux habitants.

Terres de contrastes

Le dynamisme démographique de la grande région est ainsi très contrasté, puisque sur les 25 agglomérations, cinq perdent des habitants (Limoges Métropole, Pau Béarn Pyrénées, Mont-de-Marsan Agglomération, le Grand Villeneuvois et Grand Cognac).

Les intercommunalités les plus dynamiques « se situent autour des grands pôles urbains ou le long de la côte atlantique », relève l’Insee, et « l’excédent migratoire constitue leur
principal moteur de croissance », certains enregistrant des déficits naturels importants, comme (Royan,  Pays Basque, Bassin d’Arcachon Sud).

Celles qui perdent de la population entre 2011 et 2016 se situent en territoires peu denses, notamment dans l’est de la région (Corrèze, Creuse ou Haute-Vienne), où l’excédent migratoire ne compense pas un solde naturel souvent très largement négatif.


#démographie

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