Dans sa « réaction filmée à chaud » (voir vidéo ci-dessous), Philippe Poutou accuse Ford d’ « une brutalité dans l’annonce des choses, court-circuitant les au-revoir programmés dans les jours à venir ».
Dans un communiqué, le leader de la CGT dénonce « un (dernier ?) coup fourré » et appelle à « revenir à l’usine quand même » :
« Nous syndicalistes CGT, pour notre part, nous reviendrons très régulièrement à l’usine pour préparer nos initiatives prochaines, rassemblement le 6 août jour d’audience à la cour d’appel, le 6 septembre soirée théâtre devant l’usine, le 21 septembre manif unitaire à Bordeaux et soirée concert au Krakatoa. »
Ce matin, « on nous a dit de ne pas démarrer les machines et que l’on pouvait rentrer chez nous » témoigne un ouvrier. Mais Philippe Poutou maintient « l’espoir de créer l’exploit même au dernier moment », puisque l’arrêt de la production était attendu pour le 31 juillet et la fermeture de l’usine le 30 septembre.
Ford Aquitaine Industrie avait annoncé début 2018 sa décision de fermer l’usine de Blanquefort où étaient fabriquées des boîtes de vitesse depuis 1972. Après le refus par Ford de l’offre de Punch Powerglide, le plan de sauvegarde de l’emploi de 850 salariés avait été validé en mars.
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