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En attendant une nouvelle direction, Arc en rêve veut garder le cap et son « autonomie »

Élu le 25 septembre dernier à la présidence d’Arc en rêve, François Brouat a rappelé « l’intégrité du projet » de l’association fondée par Francine Fort et Michel Jacques en 1981, à quelques mois du choix de la nouvelle direction.

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En attendant une nouvelle direction, Arc en rêve veut garder le cap et son « autonomie »

Il y a des évidences qu’il est bon de rappeler, et François Brouat tenait à le faire :

« Les Bordelais savent l’intérêt d’Arc en rêve, mais ils ne savent pas que c’est une structure unique. »

Entouré de Francine Fort et de Michel Jacques, les fondateurs de l’association en 1981, le successeur de Denis Mollat a voulu rappeler sa volonté de « choisir un directeur dans de bonnes conditions ».

En effet, après presque 40 ans de règne, la directrice générale et le directeur artistique vont bientôt céder leur place. Un appel à candidature a été lancé en octobre 2019 et clos depuis fin décembre. Le jury va se réunir en mars pour étudier « 20 candidatures exploitables » et l’élu.e prendra ses fonctions en juin. Il ou elle aura la lourde tâche de conduire le centre dédié à l’architecture – il y en a 11 en Europe – et « de réfléchir » sur le rapprochement annoncé avec le Capc.

Patate chaude

Souhaité en février 2019 sans plus de précision, ce rapprochement était dans le package réflexion sur l’avenir du Capc alors qu’Arc en rêve se remettait de la baisse sévère des subventions municipales.

Le but évoqué par la municipalité de Bordeaux était de « développer les échanges autour d’expositions communes et d’ouvrir la collection du musée à des œuvres associant architecture et art contemporain ». Un an plus tard, l’idée peine à faire son chemin.

« Il y a deux identités distinctes [le Capc et Arc en rêve] qui sont bien reconnues, abonde la directrice. Entre l’architecture et l’art contemporain, les deux champs n’ont rien de commun. Les architectes n’ont pas besoin d’exposer ou de faire des conférences, les artistes si ! »   

Une manière de mettre un terme à l’idée de rapprochement ? Non, assure le trio de tête. « La nouvelle direction d’Arc en rêve aura à réfléchir sur ce rapprochement mais en veillant à ce que le centre soit intellectuellement autonome » souligne le président.

La directrice sortante, de son côté, fait remarquer que « ce n’est pas avec deux pauvres qu’on fait un riche ». Dans tous les cas, la patate chaude attend son repreneur.


#architecture

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