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L’écologie, juge de paix des municipales à Pessac

Pessac fait partie de ces villes longtemps dirigées par le PS, qui ont basculé à droite en 2014, et pourraient encore changer de camp ce dimanche lors du second tour des municipales. Arrivé en tête, le maire sortant Franck Raynal (divers droite) est talonné de près par Sébastien Saint-Pasteur et sa liste  « Réinventons Pessac », issue de la fusion des listes menées par Sébastien Saint-Pasteur (PS) et Laure Curvale (EELV). Le débat est focalisé sur les questions d’écologie dans la troisième ville de la Gironde, deuxième de nos quatre reportages sur ces « swing cités » qui peuvent faire basculer la métropole.

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L’écologie, juge de paix des municipales à Pessac

Comme de nombreuses villes du territoire, la question de l’écologie reste le point central des campagnes, alors même que ce 24 juin, le mercure grimpait dans la métropole, atteignant jusqu’à 35 degrés. Rares étaient les badauds à déambuler dans les rues de Pessac où comme tous les jours de nombreux commerces avaient tiré le rideau jusqu’au milieu de l’après-midi.

Un centre-ville « qui a bien changé » selon Lucie, pessacaise depuis plus de 40 ans, qui a vu disparaître les petits commerces de proximité, troqués par plusieurs agences immobilières et opticiens qui ont fleuri dans le centre de la ville. Et dans une ville minérale, comme de nombreux voisins de la métropole, le sujet environnemental reste central pour cette élection.

L’ombre d’Alain Rousset

Entre 1959 et 1977, Pessac a été tenue par le RPR. Depuis, c’est surtout le PS qui a dirigé la ville. En 1989, Alain Rousset (PS), aujourd’hui président de la Région Nouvelle-Aquitaine, est élu pour deux mandats successifs. En 2001, pour cause de cumul des mandats, Alain Rousset cède son fauteuil à Pierre Auger, mais reste aux manettes de la ville et de la CUB (communauté urbaine de Bordeaux), qu’il préside même de 2004 à 2007.

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