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Le bureau de l’Assemblée nationale refuse de lever l’immunité du député Simian

Dans le cadre d’une enquête pour harcèlement, le parquet de Bordeaux avait demandé la levée de l’immunité parlementaire de Benoît Simian.

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Le bureau de l’Assemblée nationale refuse de lever l’immunité du député Simian

Le bureau de l’Assemblée nationale a rejeté ce mercredi 9 décembre la demande du parquet de Bordeaux de lever l’immunité parlementaire de Benoit Simian. La justice, dans le cadre d’une enquête pour violences et harcèlement envers son ex-épouse, voulait entendre le député girondin.

Cette demande du parquet était l’unique moyen d’aboutir à une garde à vue et une audition plus approfondie, voire à une confrontation entre les deux parties. Les accusations portées à l’encontre du député font l’objet d’une enquête menée par la gendarmerie de Lesparre et entrent dans le cadre d’une procédure de divorce « hautement contentieuse » entamée en avril 2020.

Sphère privée

A la presse, Soraya Simian avait fait état d’intimidations régulières : blocage de son parking, coupure de gaz ou d’eau… De son côté, le député condamnait « fermement les articles à charge » et déclarait en octobre dernier avoir également déposé plainte le 20 avril 2020 contre son ex-épouse pour violences conjugales, s’estimant « la seule victime » de cette affaire.

Suite au refus de levée d’immunité parlementaire, Benoît Simian exprime sa satisfaction sur son compte twitter :

« Comme de nombreux Français, j’ai demandé le divorce. La stratégie de mon ex-épouse est d’en faire une affaire politique. […] Il convient maintenant que cette affaire retourne là où elle aurait dû rester, dans la sphère privée. »

https://twitter.com/BenoitSimian/status/1336736940222189571

#violences conjugales

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