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La procédure contradictoire lancée par la préfecture de la Gironde, qui pourrait aboutir à la fermeture de la mosquée Al-Farouk de Pessac, suscite l’incompréhension de ses fidèles. A la prière du vendredi, nombre d’entre eux jurent n’avoir jamais entendu les discours de haine dont sont suspectés ses imams. Les positions sur la loi séparatisme ou les talibans d’Abdourahmane Ridouane, le président du Rassemblement des musulmans de Pessac, qui gère le lieu de culte, sont aussi en cause.
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