
La surpopulation carcérale atteint des sommets inédits à Gradignan, avec 851 détenus pour 434 places. Une bonne partie d'entre eux sont en effet à trois par cellule, loin de la loi qui prévoit des cellules individuelles, provoquant des heurts avec les gardiens et entre prisonniers. La majorité sont des prévenus en attente de jugement, et donc présumés innocents. Conséquence de l'augmentation de la délinquance, ces mesures de détention provisoire visent particulièrement les étrangers et les auteurs de violences intrafamiliales. Mais pour le Barreau de Bordeaux, elles illustrent le manque de moyens de la justice, qui recourt à l'enfermement faute d'alternatives, comme les bracelets anti-rapprochement.
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