Lundi 4 avril, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, accompagné, notamment, d’Harmonie Lecerf adjointe en charge de l’accès aux droits et des solidarités, de Françoise Fremy maire-adjointe du quartier de la Bastide, et de Martine Jardiné vice-présidente du Conseil départemental et présidente de Gironde Habitat, a inauguré la première halte de jour sur la rive droite de Bordeaux.
Situé 11 avenue Thiers, cet espace d’accueil est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et s’adresse à « toute personne en situation de vulnérabilité ». La halte de jour permet d’accueillir une vingtaine de personnes. Des machines à laver et des douches ont été installées pour répondre aux premiers besoins, tout comme la présence de la Banque alimentaire qui permet aux bénéficiaires de se restaurer.
Permanences d’associations
Les 200 m2 de locaux appartiennent à Gironde Habitat qui les loue au CCAS. Des travailleurs sociaux sont présents durant les heures d’accueil pour assurer une écoute et une orientation. La halte s’adresse notamment aux sans-abri, mais aussi aux personnes dans des situations précaires, comme l’a détaillé Harmonie Lecerf :
« Nous accueillons les personnes qui sont à la rue journée et qui ont besoin d’un abri pour se reposer, prendre une collation, une douche, laver leurs vêtements… C’est un lieu de répit, qui permet de rencontrer des travailleurs sociaux.
La halte est également ouverte l’après-midi. Des associations y tiennent des permanences. Parmi elles : le Centre d’accueil d’information et d’orientation (CAIO), Saint-Vincent-de-Paul, Médecins du monde qui accueillera notamment les mineurs accompagnés et les travailleurs saisonniers. Le lieu se veut aussi un espace inclusif sur le numérique avec la présence d’associations comme Emmaüs Connect et EcoMicro.
Le halte de jour à Stalingrad est une première à Bordeaux. Si des projets similaires ne sont pas encore à l’ordre du jour, Harmonie Lecerf espère que l’initiative amènera l’ouverture de lieux d’accueil la journée :
« Nous appelons aussi de nos vœux que les lieux d’accueil de nuit puissent aussi rester ouvert le jour. Le CCAS a un centre d’accueil de nuit dans lequel les personnes peuvent aussi rester la journée… Pour cela, il faut aussi les financements qui vont avec. »
Pour cette première année, le coût de fonctionnement du lieu représente 80 000 euros.
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