Une semaine après la chute d’une structure d’un char dans la foule lors de la Marche des fiertés à Bordeaux, qui a fait six blessés dont trois graves, l’association Le Girofard indique que ces personnes sont « hors de danger ».
Concernant cet accident, « une enquête judiciaire est en cours actuellement, ne nous permettant pas de prendre la parole sur ce sujet pour le moment », précise l’association ce vendredi dans un communiqué, qui dénonce des agissements LGBTQIAphobes avant et après la Marche.
Outre des agressions physiques et verbales dans le cortège, Le Girofard annonce avoir déposé plainte après avoir reçu des menaces de mort :
« Dès 7h30 dimanche, nous avons pris connaissance de divers actes de vandalisme à caractère LGBTQIAphobe. De plus, au départ de la marche à 14h30 nous avons reçu des messages de menaces de mort sur notre téléphone professionnel. Nous avons décidé de ne pas impacter la marche de cette information. Nous avons déposé plainte contre ces messages dès le lundi matin. »
Incitation à la haine
Le Girofard est revenu sur le déroulé de l’après-midi, émaillé de nombreuses violences à l’encontre des manifestants et manifestantes. Sur le toit de la maison éco-citoyenne, des individus ont brandi une banderole LGBTphobe. Des projectiles ont également été lancés dans la foule. Les auteurs de ces violences ont été placés en garde-à-vue 24h puis relâchés par les services de police.
Sur Twitter, une manifestante explique avoir été agressée par un groupe d’adolescents au Grand Théâtre, ayant reçu un jet de dissolvant. Dans son communiqué, Le Girofard assure avoir « identifié deux groupes distincts », auteurs d’agressions physiques et verbales dans le centre-ville :
« Ce sont tous ces éléments qui nous ont conduits à arrêter les événements de la marche des fiertés. Nous avons déposé plainte contre tous les faits de violences LGBTQIAphobes, insultes et incitation à la haine. Une enquête est en cours pour l’ensemble de ces faits. »
L’association bordelaise précise qu’une cellule d’écoute est ouverte aux personnes « victimes tant de l’accident que des agressions ».
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