Dans un communiqué publié ce mercredi 8 juin, le CHU de Bordeaux a annoncé un premier cas de variole du singe.
« L’état de santé du patient, un homme d’une trentaine d’années, n’inspire pas d’inquiétude », a précisé le CHU qui n’a pas voulu communiquer plus d’informations sur cette personne.
Sous surveillance médicale, le patient reste, pour l’heure, dans une chambre isolée. Par ailleurs, ce cas a fait l’objet d’un signalement auprès de l’Agence régionale de santé (ARS), afin d’assurer le « suivi des éventuels cas contacts du patient ».
Une soixantaine de cas en France
Selon Santé Publique France, la France comptait, au mardi 7 juin, 66 cas confirmés de variole du singe : 48 en Ile-de-France, 8 en Occitanie, 5 en Auvergne-Rhône-Alpes, 2 en Normandie, 1 dans les Hauts-de-France, 1 en Centre-val de Loire et 1 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Auquel s’ajoute, depuis ce mercredi 8 juin, 1 cas en Nouvelle-Aquitaine.
Ce virus, également appelé monkeypox, se transmet principalement par voie cutanée. Les symptômes sont les suivants : fièvre, maux de tête, frissons, épuisement, asthénie, gonflement des ganglions lymphatiques, douleurs dorsales et douleurs musculaires. Une éruption cutanée advient généralement deux ou trois jours après les premiers symptômes.
Dans la plupart des cas, la maladie guérit toute seule en trois à quatre semaines. Les personnes infectées doivent restées isolées jusqu’à la disparition des lésions cutanées. Dans un avis rendu le 23 mai dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la vaccination pour les adultes contacts à risque. D’après l’OMS, le vaccin « classique » antivariolique serait efficace à 85% pour prévenir la variole du singe. Depuis les années 80, et l’éradication de la maladie, ce vaccin n’est plus accessible au grand public.
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