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En 2022, le tourisme dans la métropole bordelaise proche du niveau d’avant-Covid

Selon l’Office de tourisme de la métropole bordelaise, les touristes retrouvent le chemin de la capitale girondine. Les Français et les Européens sont les plus nombreux, talonnés par les Américains. L’œnotourisme subit toutefois une crise vraisemblablement due à l’absence des Australiens et des Asiatiques, mais aussi des Britanniques dont la fréquentation est loin du niveau d’avant-Brexit.

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En 2022, le tourisme dans la métropole bordelaise proche du niveau d’avant-Covid

Avant la fin de la haute saison touristique qui s’étend à Bordeaux jusqu’en octobre, l’Office de tourisme a établi un premier bilan révélant une belle reprise depuis le printemps et des chiffres proches de la fréquentation avant la pandémie. Les deux tendances qui sortent du lot sont le retour en grâce de l’hôtellerie bordelaise et celui de la clientèle étrangère.

En effet, selon les résultats communiqués par 115 hôtels de la métropole, le taux d’occupation hôtelier a atteint le score de 80% en juin, qui est traditionnellement l’un des meilleurs mois de l’année. Pour juillet et août, celui-ci passe à 74%, soit exactement les mêmes résultats qu’en 2019.

Cependant, avec une durée de séjour légèrement plus importante et la mise sur le marché de 1100 chambres supplémentaires due à l’ouverture de nouveaux hôtels ces deux dernières années, le nombre de nuitées hôtelières affiche une légère augmentation : + 1,6% pour les mois de juin et juillet (une moyenne sur la base de 150 hôtels).

Les touristes étrangers retrouvent le chemin

Les visiteurs français restent très largement majoritaires à Bordeaux. A l’accueil de l’office de tourisme, Paris avec l’Ile de France sont en haut du podium (1 visiteurs français sur 5), devant Lyon avec la région Auvergne Rhône Alpes, et Lille avec les Hauts-de-France.

La clientèle internationale a représenté près de 30% des arrivées hôtelières, avec une forte croissance du nombre de visiteurs venus des pays d’Europe du Sud : en tête, les Espagnols. Les Italiens sont également en progression depuis le début du mois d’août, tout comme les Portugais.

A noter une légère baisse du nombre de ressortissants des pays d’Europe du Nord : Allemagne, Belgique, Pays-Bas. Si les Britanniques redeviennent les étrangers les plus nombreux à Bordeaux après les Espagnols, ils sont loin du volume de 2019, avant le Brexit. Les Allemands, les Belges et les Italiens sont aussi venus en masse.

L’œnotourisme moins couru

Les Américains également sont revenus très nombreux au printemps, avec des chiffres similaires voire supérieurs à 2019 de mars à juin. Après un léger repli en juillet et août, un rebond est attendu en septembre et octobre, mois où les Nord-Américains sont habituellement les plus nombreux à Bordeaux. Il y a en revanche un net repli des Australiens et des Asiatiques, quasiment absents (-85%), ce qui s’explique par des restrictions sanitaires encore très fortes dans ces pays.

L’absence de la clientèle asiatique, la baisse importante des Australiens et des Britanniques impacte l’activité œnotouristique, les visiteurs anglosaxons et asiatiques étant les premiers clients d’excursions dans le vignoble. L’office de tourisme note une baisse de 30% de commandes sur ses offres d’œnotourisme par rapport à 2019. En revanche La Cité du Vin, qui annoncera ses résultats début septembre, a déjà renoué avec une fréquentation dans la lignée de la période pré-Covid.

Enfin, les visites de ville, dont des visites autour d’événements culturels dans la Métropole, se portent bien comme en témoigne le succès toujours croissant du Bordeaux CityPass avec 12 000 pass vendus en juin, juillet et août.


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