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Nouvelle-Aquitaine : le premier cas autochtone d’arbovirose est une infection au virus Usutu

L’Agence Régionale de Santé annonce que le premier cas suspect d’arbovirose d’origine autochtone détecté en Nouvelle-Aquitaine le 18 octobre dernier, est en fait une infection au virus Usutu, et non à la dengue. C’est la deuxième répertoriée en France de cette maladie transmise par les oiseaux aux moustiques, qui « ne représente pas de réel danger pour l’être humain ». Dans des cas plus rares, comme chez des personnes immunodéprimées, « il peut provoquer des troubles neurologiques ». Des mesures ont été prises afin de limiter les risques d’infections.

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Nouvelle-Aquitaine : le premier cas autochtone d’arbovirose est une infection au virus Usutu

Le 18 octobre dernier, l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine avait annoncé avoir repéré à Biscarosse (Landes) un premier cas d’arbovirose autochtone, c’est-à-dire une maladie transmise par le moustique-tigre à une personne n’ayant pas voyagé dans des zones à risque.

Des prélèvements devaient ensuite être réalisés afin de connaître l’origine de l’infection, l’ARS redoutant qu’il s’agisse d’un cas de dengue. Selon les résultats transmis par le Centre national de référence des arboviroses à Marseille (CNR Marseille), et communiqués ce mercredi par l’ARS, c’est le virus Usutu qui est en cause.

Cet arbovirus est plus spécifiquement un Flavivirus, identifié pour la première fois en Afrique du Sud en 1959, sur le bord de la rivière Usutu, et rapporté chez des oiseaux en Europe en 1996, avec des premiers cas humains détectés en Italie en 2009.

« En France, le virus circule depuis 2015, mais un seul cas d’infection humaine, d’évolution favorable, a été détecté en 2016 en Occitanie (Hérault) », précise l’ARS.

Pas de danger pour l’Homme

Le cas de Biscarosse est donc seulement le deuxième répertorié en France. Selon le communiqué de l’ARS du 9 novembre, ce virus est « sans danger » pour l’Homme. Dans la plupart des cas, l’infection est « asymptomatique ou peu symptomatique ». Plus rarement, les symptômes peuvent être similaires à ceux de la grippe. Un traitement adapté permet de traiter rapidement ce cas de figure.

Le communiqué met cependant en garde les personnes immunodéprimées chez qui, le virus pourrait provoquer « des troubles neurologiques types encéphalites ou méningoencéphalites ».

Le caractère « peu pathogène » du virus explique sa propagation limitée pour le moment, et « le faible nombre de cas confirmés biologiquement ».

Transmission par les moustiques

À l’origine, le virus circule « parmi les oiseaux ». Après avoir piqué un volatile porteur, les moustiques dits « communs »(différents du moustique tigre) sont infectés et le transmettent à l’Homme. Ceux-ci sont toutefois friands de température élevées, et la baisse du thermomètre observée ces derniers jours devrait « ralentir la circulation du virus », selon l’ARS qui souligne qu’ « Usutu ne se transmet pas d’homme à homme, ni de l’homme au moustique ».

Depuis la confirmation du premier cas d’Arbovirose, le 18 octobre, « plusieurs opérations de démoustication, en collaboration avec les collectivités locales, ont été effectuées dans les lieux possibles de contamination fréquentés par la personne ».

Du 20 au 27 octobre, des gîtes larvaires ont été détruits et des « pulvérisations nocturnes » réalisées. Selon le communiqué, « elles sont adaptées pour être efficaces contre les moustiques vecteurs de Flavivirus ». 


#Santé

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