
70 policiers constitueront à Bordeaux ce nouveau Service interdépartemental de sécurisation des transports en commun. Cette création fait suite à l’annonce du ministre de l’Intérieur, qui souhaite renforcer les effectifs de forces de l’ordre, d’ici la Coupe du monde de rugby 2023 et les Jeux Olympiques 2024 en France, pour « lutter contre la délinquance » dans les transports.
En vue de la Coupe du monde de rugby en France en 2023, dont plusieurs matchs auront lieu à Bordeaux, et des Jeux Olympiques de Paris en 2024, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que le nombre de forces de l’ordre déployées dans les transports en commun allait doubler.
Les effectifs passeront de « 1675 policiers et gendarmes » à « 3510 ». A l’image de celles existant à Marseille, Lyon et Lille, des unités pour lutter contre la délinquance dans les transports vont être créées dans huit grandes agglomérations, dont Bordeaux.
Des brigades de sécurisation des transports en commun (BSTC) de 10 à 20 policiers opèreront en outre dans des villes de taille moyenne, dont Limoges, Pau, Bayonne, La Rochelle et Poitiers pour la région Nouvelle-Aquitaine.
Flics du rail
En Gironde, le nouveau Service interdépartemental de sécurisation des transports en commun (SISTC) comptera environ 70 policiers. Ils « assureront des missions de sécurisation des gares, stations de transports en commun et réseau de transports en commun », précise la préfecture de la Gironde dans un communiqué.
« Les patrouilles prendront notamment en compte les horaires où la délinquance est la plus forte pour plus d’efficacité, mais également les pics d’affluence, pour rassurer et dissuader. Ces missions pourront être conjointes avec les effectifs de sécurité privée des autorités organisatrices de transports. »
30 brigades dédiées aux transports publics opéreront également en zone gendarmerie. Leur « localisation sera arrêtée à l’issue de la concertation en cours avec les élus sur les 200 nouvelles implantations de brigades de gendarmerie », indique la préfecture.
Elle ajoute que deux nouveaux pelotons de réservistes de la gendarmerie, composés d’environ 50 réservistes chacun, en zone Ouest et Sud-Ouest, seront aussi dédiés à la sécurisation des transports publics.
une enquête micro-trottoir, ou micro-quai-SNCF devrait-on dire, qui révèle une situation catastrophique, scandaleuse, désespérée, où les rames bondées par capacité insuffisante, les retards et annulations systématiques, les remboursements impossibles… ont amené certains pendulaires à renoncer aux services TER et à reprendre la bagnole !
une association historique y donne son point de vue sur le projet de RER, avec quelques remarques de bon sens :
- le projet est sous-dimensionné (comme les rames de certaines lignes…) et il n'est tenu aucunement compte des heures de pointe…
- le périmètre du projet est complètement inadapté et devrait couvrir au moins le département girondin (recouvrir au maximum le bassin des déplacements pendulaires domicile-travail, correspondant aux anciennes aires urbaines INSEE)…
- il y a tous les risques qu'à terme le projet ne concerne qu'une minorité de déplacements, qui continueront donc a être assurés en bagnole dans une proportion écrasante :
pour ce dernier point la qualité déplorable de l'offre ferroviaire actuelle augure très mal de l'avenir ;
l'article cité pourrait également nous ramener à celui de Rue89 au sujet du projet de ZFE (23 novembre), qui dès lors peut apparaître comme un emplâtre sur une jambe de bois, puisque l'objectif d'amélioration de la qualité de l'air dépend aussi, voire principalement, du flux de véhicules motorisés en provenance du périurbain…
le média Rue89Bordeaux, à la lumière crue de la situation, mise en évidence aujourd'hui par la PQR, serait très avisé de mener sa propre enquête, en n'oubliant pas de mettre sur le grill les institutionnels :
SNCF, région, département, interco, maires "écolos" et autres...