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Bordeaux et sept autres villes girondines en piste pour les Jeux de Paris 2024

Lors d’une conférence de presse à la Villa Primrose, huit villes de Gironde ont présenté leurs centres de préparation aux jeux olympiques et paralympiques destinés à accueillir les délégations internationales. Au printemps 2024, la flamme olympique passera par la métropole bordelaise, mais aussi Saint-Emilion et Libourne.

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Bordeaux et sept autres villes girondines en piste pour les Jeux de Paris 2024

Bordeaux, Lacanau, Libourne, Lormont, Mérignac, Pessac, Saint-Médard-en-Jalles et Talence, associées avec l’Université et le CREPS de Bordeaux, se mobilisent pour accueillir les athlètes français et étrangers dans leurs installations durant les Jeux de Paris qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024.

Les sportifs et sportives de 24 disciplines olympiques et paralympiques peuvent d’ores et déjà s’entrainer dans les 41 Centres de préparation aux jeux (CPJ) du territoire girondin.

Mettre en valeur ses équipements sportifs

La ville de Libourne accueillera des entrainements de tir sportif, d’aviron ainsi que de canoë-kayak. Et celle de Lormont, recevra des athlètes de judo et de break dance, « nouvelle discipline olympique attractive pour les jeunes », affirme Stéphane Pérès dit Perey, adjoint à la culture de la ville.

À Pessac, les délégations olympiques pourront bénéficier de la salle Bellegrave, ouverte depuis 2018, et de ses multiples possibilités de pratiques sportives.

« Car nous savons que les équipes qui viennent en préparation ont, certes, une activité de prédilection mais aussi le besoin d’activités annexes, notamment pour construire la cohésion », a souligné Benoît Grange, adjoint aux sports de Pessac, durant la conférence de presse de ce mardi 21 février.

À Talence, les sportifs et sportives pourront profiter de la salle d’escrime, du stade nautique ainsi que du stade d’athlétisme. Tandis que Mérignac accueillera les athlètes de gymnastique artistique et de hockey sur gazon, et pourra faire profiter de son tout nouveau stade nautique inauguré ce samedi.

Gymnase connecté

À l’automne 2023 ouvrira sur le campus de l’Université de Bordeaux, un « gymnase connecté » où les athlètes pourront évaluer leurs performances.

Quant à la ville de Bordeaux, désignée « Terre de Jeux 2024 », elle a engagé 5 millions d’euros dans la rénovation de ses équipements sportifs, dont six ont été labellisés CPJ : Le skate-park des Chartrons, le vélodrome de Bordeaux-Lac pour le cyclisme sur piste olympique et paralympique, les salles d’escrime et escrime fauteuil Guy-Laupiès et André-Labatut, le stade de hockey sur gazon Bel Air, ainsi que la Villa Primrose pour le tennis, où s’est tenue la conférence de presse de ce jour.

Durant les Jeux olympiques, Bordeaux Métropole accueillera, au stade Matmut Atlantique, sept matchs de football féminin et masculin, dont un quart de finale.

Les girondins et girondines pourront participer à des temps d’échanges organisés entre les délégations et le public. La fédération de handisport mettra également en place des séances d’entrainement ouvertes au grand public.

La championne du monde d’aviron Christina Giazitzidou porte la flamme olympique en 2012 Photo : cc/Manu/Wikipédia

La flamme à Bordeaux

Les villes de Saint-Emilion, Libourne et la métropole de Bordeaux accueilleront le passage de la flamme olympique au mois de mai 2024. Le relais sera assuré par des « personnes ordinaires ayant accompli des choses extraordinaires dans le domaine du sport, de la culture ou de l’éducation », affirme un communiqué de presse. Le dernier relayeur de la Gironde portera la flamme jusqu’à la place des Quinconces où un événement public et gratuit sera organisé.

Allumée dans le site antique d’Olympie, en Grèce, la flamme Olympique rejoindra Marseille par la mer, à bord du Belem, un des plus anciens trois-mâts en Europe en état de navigation. Le Relais de la flamme s’échelonnera sur plus de 70 jours dans tout le pays.

Les conseils municipaux et métropolitains doivent voter les engagements financiers de Saint-Emilion (20 000 €), de Libourne (30 000 €), de Bordeaux (30 000 €) et de Bordeaux Métropole (100 000 €) pour le passage de la flamme, d’ici la fin du mois de mars 2023.


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