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De nouvelles alertes à la bombe dans des collèges et lycées de Gironde

16 nouveaux établissements scolaires du département ont reçu des menaces, ce vendredi matin. Une enquête est déjà ouverte par le parquet de Bordeaux pour « menaces de mort sous conditions et tentative d’extorsion » suite à des faits similaires survenus la veille.

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De nouvelles alertes à la bombe dans des collèges et lycées de Gironde
Le lycée Magendie à Bordeaux fait partie des établissements impactés

Ce vendredi 24 novembre, des centaines d’élèves girondins ont vu les cours suspendus. En cause, de nouvelles alertes à la bombe reçues par des établissements scolaires. Selon la préfecture, 16 établissements sont concernés : 6 en zone gendarmerie (à Libourne, La Brède, Saint-André de Cubzac, La Réole, Blaye) et 10 en zone police (à Bordeaux, Lormont, Talence, Arcachon).

Il s’agit notamment des lycées Gustave-Eiffel, Magendie et Tivoli à Bordeaux, du lycée hôtelier de Talence, ou des lycées Grand Air et Condorcet à Arcachon.

Des collèges et lycées dans les départements des Landes, de la Dordogne, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques sont également impactés.

C’est davantage que la veille, où, en Gironde, 13 collèges et lycées ont été fermés suite à l’envoi d’un même mail menaçant. Au total, 34 établissements dans la région ont été concernés. À ce titre, une enquête a été ouverte par le parquet de Bordeaux pour « menaces de mort sous conditions et tentative d’extorsion ».

Intervention des forces de l’ordre

« Dès hier soir, les forces de l’ordre sont intervenues et ont procédé à la levée de doute au sein des internats après avoir fait sortir les élèves. Le travail se poursuit aujourd’hui dans les établissements scolaires », indique la préfecture ce vendredi matin.

Depuis l’attentat d’Arras survenu le 13 octobre, les alertes à la bombe se multiplient sur le territoire français. Courant octobre, l’aéroport de Mérignac a ainsi dû être évacué plusieurs fois. À chaque fois, suite à l’intervention de services de déminage, aucune trace d’explosif n’a été retrouvée.

En septembre, deux adolescents de l’agglomération bordelaise avaient été interpelés et mis en examen pour 27 faits de fausse alerte à la bombe.


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