Pendant des semaines, alors qu’il était en classe de troisième dans un collège de Bordeaux, Paul (un pseudonyme) a vu déferler sur lui une vague de haine. Alors âgé de 14 ans, il fait face aux insultes et moqueries, au collège et sur les réseaux sociaux. Il n’en parle pas, se renferme sur lui-même. Bon élève, ses notes chutent.
À l’instar d’un million de jeunes en France au cours de ces trois dernières années, Paul a vécu une situation de harcèlement. En moyenne, ce sont deux élèves par classe qui en sont victimes.
« Méconnaissance du protocole »
Un soir, face à ses parents, Paul craque. « On est tombé des nues », témoigne sa mère :
« Nous avions remarqué un changement de comportement. Mais on a mis ça sur le compte de la crise d’adolescence. Il lisait beaucoup, s’était retiré des réseaux sociaux. Quand il nous a raconté, on lui a tout de suite dit qu’il n’était pas responsable. »
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Chargement des commentaires…