Pendant des semaines, alors qu’il était en classe de troisième dans un collège de Bordeaux, Paul (un pseudonyme) a vu déferler sur lui une vague de haine. Alors âgé de 14 ans, il fait face aux insultes et moqueries, au collège et sur les réseaux sociaux. Il n’en parle pas, se renferme sur lui-même. Bon élève, ses notes chutent.
À l’instar d’un million de jeunes en France au cours de ces trois dernières années, Paul a vécu une situation de harcèlement. En moyenne, ce sont deux élèves par classe qui en sont victimes.
« Méconnaissance du protocole »
Un soir, face à ses parents, Paul craque. « On est tombé des nues », témoigne sa mère :
« Nous avions remarqué un changement de comportement. Mais on a mis ça sur le compte de la crise d’adolescence. Il lisait beaucoup, s’était retiré des réseaux sociaux. Quand il nous a raconté, on lui a tout de suite dit qu’il n’était pas responsable. »

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