L’Université Bordeaux Montaigne empêtrée dans ses affaires de violences sexuelles
Depuis un mois et les affaires de violences sexistes et sexuelles qui secouent le département de philosophie, des voix s’élèvent pour dénoncer l’opacité de la cellule de signalements, forcée de publier son dernier bilan annuel. La direction dénonce une « pression médiatique » alors qu’un rassemblement de soutien aux victimes est prévu le 15 novembre.
La première à avoir briser publiquement le silence est l’enseignante-chercheuse Barbara Stiegler, qui a témoigné dans Sud Ouest le 21 octobre dernier. Dans les colonnes du quotidien, la philosophe accuse un ancien vice-président de l’université de l’avoir violée, chez elle, en mai 2020.
En juin 2022, Barbara Stiegler porte plainte, mais l’affaire est classée sans suite. Une nouvelle plainte a été déposée courant octobre, avec constitution de partie civile. La cellule de signalements de l’UBM, Stop Violences, se retrouve au cœur de la tourmente. Car ce sont au total une dizaine d’étudiantes qui ont dénoncé les agissements de cet ancien vice-président auprès de cette instance.
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