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Une tribune de la scène culturelle française « pour la défense de la Palestine »

Signée par plus de 1500 personnes, dont de nombreux Bordelais, elle demande un « cessez-le-feu immédiat » et une mobilisation pour un processus de paix.

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Une tribune de la scène culturelle française « pour la défense de la Palestine »

Plus de 1500 actrices et acteurs de la scène culturelle française ont signé ce mardi une tribune dans Le Club de Médiapart pour appeler « à une mobilisation collective pour la Palestine occupée et pour un processus de paix par la justice au Proche-Orient ». Ils exigent « un cessez-le-feu immédiat, l’ouverture de couloirs humanitaires, l’arrêt du blocus de Gaza et plus largement l’application du droit international ».

Cette tribune, lancée au niveau national, a été signée par des Bordelaises et des Bordelais, parmi lesquelles Cédric Fauq, commissaire en chef du Capc ; Johanna Caraire, déléguée générale du Fifib (festival international du film indépendant de Bordeaux) ; Sohrâb Chitan, danseur et chorégraphe ; et Nicolas Milhé, artiste plasticien.

« Crime d’apartheid »

La tribune interpelle Rima Abdul-Malak, ministre de la culture. Ses signataires précisent que « contrairement à ce qui a été affirmé par le président de la République, tous les Français et Françaises ne se tiennent pas à ses côtés pour soutenir le régime colonial d’extrême-droite israélien qui, par son non-respect du droit international a mené à cette tragédie ».

« Nous refusons l’injonction selon laquelle le sionisme est une idéologie soutenue par l’intégralité de la communauté juive, et le Hamas représente l’intégralité de la communauté Palestinienne », écrivent ses auteurs.

Ils poursuivent :

« Si nous sommes choqués et émus face à la violence qu’ont subie les civils israéliens le 7 octobre, c’est avec solidarité que nous nous dressons ensemble et avec les Palestiniens contre toute politique de vengeance qui risquerait, comme l’ont signalé de nombreux universitaires et experts des Nations unies, de se révéler génocidaire, et que nous demandons que soient correctement contextualisés les évènements du 7 octobre. »

« On ne peut prétendre souhaiter la paix, lorsqu’un État prive un peuple de son droit à l’auto-détermination et le soumet à une occupation militaire brutale, une colonisation et un régime d’apartheid illégaux », précise la tribune.

Celle-ci pointe Israël qui « commet des expulsions forcées illégales de dizaines de milliers de Palestiniens et Palestiniennes », qui « emprisonne des enfants de manière arbitraire et indéfinie », et qui « commet le crime d’apartheid ». 

Pour lire et signer la tribune, sur ce lien


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