Après le Tour de France et la coupe du monde de Rugby, place aux Jeux. Les JO de Paris 2024 concernent aussi Bordeaux et sa Métropole. La capitale girondine accueillera 7 matchs des tournois de football masculin et féminin, du 24 juillet au 5 août, dont un quart de finale pour ces messieurs.
« L’accueil d’épreuves olympiques sur le territoire de Bordeaux Métropole constituera une occasion exceptionnelle de valorisation du territoire qui permettra aux habitants de vivre au plus près la célébration de l’olympisme, symbole de paix et de fraternité entre les peuples », s’enchante Bordeaux Métropole dans un communiqué à l’optimisme fort éloigné des pesantes actualités internationales.
La collectivité aspire à « faire de cet évènement international une réussite sportive et sociale ». Le dispositif d’accueil envisagé prévoit un plan de mobilité renforcé « favorisant les mobilités douces », des « animations » dans les 28 communes membres, un « programme de communication et d’accueil touristique » qui reposera en partie sur le recrutement de 200 bénévoles , la mise à disposition d’équipements sportifs…
À cela s’ajoutent « un programme Responsabilité sociale des entreprises (RSE) » et des « dispositifs de développement durable ». Il n’empêche que le raout olympique polluera inéluctablement. Pour « garantir la cohérence » de son action, Bordeaux Métropole s’est engagée à évaluer les impacts environnementaux de l’événement, « afin d’identifier les postes d’émissions susceptibles d’être réduits » lors de l’accueil de futurs événements. Elle envisage aussi des mesures compensatoires.
Les collectivités mettent la main au portefeuille
« La mise en œuvre de l’ensemble de ces dispositifs d’accueil est évaluée actuellement à 3,9 millions d’euros (M€) hors mise à disposition du stade Matmut Atlantique évaluée à 2,8 M€ », selon Bordeaux Métropole.
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