« Vous allez réussir à ne pas obtenir le vote des maires qui vont signer les permis de construire en application de ce plan local d’urbanisme (PLU), alors qu’ils sont habituellement unanimes », s’étrangle Emmanuel Sallaberry.
Le maire de Talence, comme les 10 autres du groupe de droite Métropole Commune(s), a ainsi fustigé cette nouvelle (la 11e) modification du PLU, impulsée par la majorité de gauche et écologiste de la Métropole. Elle s’apparente selon eux plutôt à une révision profonde, en raison des nouveaux dispositifs introduit dans ce règlement d’urbanisme qui s’impose aux 28 communes.
Le texte, finalement voté par 64 voix pour et 35 contre, fixe un cadre général. Il vise à « conforter les espaces naturels et agricoles », qui représentent 51% du territoire métropolitain, soit 29500 hectares. Certaines zones à urbaniser (AU) sont transformées en zones agricoles (+20 ha) ou naturelles (+148 ha), donc préservées de la bétonisation.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€.
Contribuez à consolider un média indépendant à Bordeaux, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.
- Paiement sécurisé
- Sans engagement
Chargement des commentaires…