« Ce ne sera pas un choc des savoirs mais un échec des savoirs si la réforme se fait à moyens constants, comme cela nous est annoncé », affirme Jean-François Oustau, de la PEEP33 (parents d’élèves de l’enseignement public.
Son organisation est selon lui partagée sur ce projet consistant à séparer les classes en trois groupes de niveaux pour l’apprentissage des « savoirs fondamentaux » – le français et les mathématiques. Mais elle a décidé de se joindre à la FCPE (fédération des conseils de parents d’élèves) pour cette journée d’action, une grande première.
Des collèges à moitié vides
Dans plusieurs établissements de Gironde, elles ont appelé les parents à ne pas envoyer leurs enfants en classe, et les enseignants à dispenser un programme léger, sans évaluation. Ce mouvement de « collège mort » a été particulièrement bien suivi dans une demi-douzaine de collèges, notamment Alfred-Mauguin à Gradignan, où 50% des élèves sont restés chez eux, ou à Alain-Fournier à Bordeaux.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Chargement des commentaires…