Le parc devrait faire 14 hectares. Il est annoncé comme un poumon vert, à cheval entre Floirac et Bordeaux, lové le long de la voie ferrée, entre le nouveau quartier Belvédère, dont la construction est bien avancée, et le quartier de la Souys, au stade des démolitions. Il prendra le nom de parc Eiffel, en rapport avec la passerelle du même nom et dont l’aménagement est lui aussi attendu pour devenir un franchissement de plus de la Garonne.
Si, aujourd’hui, les travaux relatifs au parc se sont concentrés quasi exclusivement sur la partie nord, au niveau de la Cité de la Fraternité à Floirac, au sud, quai de la Souys, seule la procédure d’expropriation de certains bâtis a été prononcée en 2021, laissant aux occupants la jouissance des biens. Entre hangars vides et friches industrielles, quelques maisons sont encore occupées. Les riverains, une dizaine à peine, attendent leur heure.
Une petite mort sociale qui s’annonce
« Les gens vont aller où ? se demande encore Bruno Mazetta, tenancier de l’unique restaurant rue Marcel-Sembat. Il y a à côté une personne âgée avec un potager où elle fait pousser quelques légumes pour faire sa soupe, et qui n’a aucune perspective. On va faire des logements sociaux à côté, mais ici, c’est une petite mort sociale qui s’annonce. »
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