L’exercice en rappelle un autre. La convention citoyenne de la Ville de Bordeaux est une sorte de déclinaison locale de celle pour le climat voulue en 2021 par Emmanuel Macron. Mais que l’on se rassure, comparée à celle du président de la République, à moitié partie aux oubliettes, celle de Pierre Hurmic pourrait largement aboutir tant ses propositions vont dans le sens du programme politique défendu par le maire installé depuis 2020 au Palais Rohan.
D’ « une ville végétalisée plutôt qu’une ville classée et invivable », en passant par la « diminution de 20% le nombre de places de stationnement » pour les voitures ou la « suppression ou réduction drastique de la publicité », c’est du pain béni pour Pierre Hurmic qui promet à l’issue de la restitution : « Il y aura un avant et un après le 9 février. »
Des citoyens « légitimes »
Vendredi dernier donc, une centaine de Bordelaises et Bordelais sont venus dans les salons de l’Hôtel de ville remettre leur conclusion et répondre à cette question : « Comment mieux agir collectivement pour nous adapter à l’échange climatique ? »
D’octobre à décembre 2023, ces citoyens se sont réunis cinq week-ends, notamment dans la salle du conseil municipal. Ils ont été tirés au sort sur liste téléphonique, avec 3400 courriers envoyés, et un appel à volontariat sur le site du Grand dialogue « avec une communication ciblée auprès de publics éloignés des démarches institutionnelles (jeunes, précaires). »
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