La décision a été dévoilée dans les colonnes des Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA) : Jean Claude Gandur a tranché, il n’a pas choisi la capitale alsacienne pour l’implantation de sa fondation pour l’art.
« Cette décision constitue une grande déception. Strasbourg avait de très nombreux atouts, en tant que capitale européenne au rayonnement international, ville universitaire, dans laquelle s’épanouissent de nombreux et très divers acteurs culturels », a réagi la mairie de Strasbourg dans un communiqué.
Problème foncier
La Ville de Strasbourg avait proposé des terrains dans le secteur des Deux-Rives, une ZAC au sud-est de la ville, constituée d’anciennes friches portuaires.
« Dans le cadre du processus rigoureux de sélection de la ville candidate à l’accueil d’un musée, la Fondation Gandur pour l’Art a informé avec regrets l’Eurométropole de Strasbourg de n’avoir pu retenir sa candidature », a annoncé la Fondation ce lundi 18 mars :
« Bien que la ville dispose de solides atouts, et que les échanges avec Madame la Maire et Madame Anne Mistler, adjointe à la Maire en charge de la culture ont été extrêmement appréciés, il apparaît que les assiettes foncières proposées rendent extrêmement difficile la réalisation du programme dans des délais raisonnables. »
3400 œuvres
Après une première sélection parmi sept villes, il ne reste donc plus que Bordeaux et Caen en lice. La Fondation n’a pas souhaité faire davantage de commentaires quant au choix final du site, où l’homme d’affaires suisse, qui a fait fortune dans le trading de pétrole, compte construire un musée pour présenter sa collection de 3400 œuvres.
« C’est une fondation qui pourrait apporter beaucoup à Bordeaux », avait commenté Pierre Hurmic auprès de Rue89 Bordeaux. Selon nos informations, la mairie a proposé une parcelle rive droite, à côté de la Fabrique Pola. À Caen, la municipalité souhaite céder des terrains à proximité du Mémorial. La décision finale de la Fondation doit être connue au printemps.
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