« Il y a près de 10 ans, le front de mer ressemblait à un territoire de guerre », se remémore Laurent Peyrondet, avec les enrochements dispersés façon puzzle, et la plage centrale de Lacanau jonchée de déchets. « Ces tempêtes centennales de l’hiver 2013-2014 ont déclenché une prise de conscience générale ; elles vont se répéter avec le dérèglement climatique et il va falloir s’adapter », estime le maire de la station balnéaire.
Ce mercredi 27 mars, celle-ci accueillait un séminaire sur la question de l’érosion des côtes et de la submersion marine en Nouvelle-Aquitaine. Initiée par le GIP Littoral (groupement d’intérêt public), cette rencontre entre élus, chercheurs et acteurs de la lutte contre l’érosion entendait faire l’état des lieux des avancées en la matière.
De 2013 à 2014, le trait de côte avait reculé entre 15 et 20 mètres à Lacanau, grignotant un peu plus la plage centrale de la station balnéaire. Rebelote cette année, où la succession de quatre tempêtes hivernales majeures a fait perdre 13 mètres à la côte sableuse du Médoc, selon des résultats présentés mercredi.
Le labo Lacanau
Lacanau, une des rares communes de Gironde dont le front de mer est très urbanisé, fait figure de laboratoire. Elle a en effet étudié une relocalisation des habitations et activités à l’intérieur des terres. Ce projet, qui concernerait 1200 logements et une centaine de commerces situés dans son « périmètre de vulnérabilité », est estimé à plus de 500 millions d’euros… Il n’est pas (encore) d’actualité.
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