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Bordeaux n’est pas une des villes les moins sûres de France, assure Pierre Hurmic

Accusé par l’opposition municipale de droite de « procrastiner face à la hausse de l’insécurité », le maire de Bordeaux s’agace contre les statistiques biaisées, et vante son action, notamment le recrutement de policiers municipaux. Décryptage.

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Bordeaux n’est pas une des villes les moins sûres de France, assure Pierre Hurmic
Pierre Hurmic, au poste de la police municipale pour défendre sa vision de la sécurité

« La presse nationale s’intéresse à Bordeaux. » Présenté comme ça, on aurait tendance à s’en réjouir. Mais la nouvelle semble piquer au vif Pierre Hurmic. Surtout quand le maire de Bordeaux dit vouloir « contrecarrer certains propos, certaines contre-vérités, et certains propos mensongers, délibérément mensongers, qui circulent à propos de la sécurité à Bordeaux », en invitant la presse ce lundi 8 avril au poste de police municipale, en présence de Marc Etcheverry, son adjoint à la tranquillité publique.

« Je veux attirer votre attention sur le biais des statistiques qui n’est pas toujours exact. Quand certains disent qu’il y a autant de délinquance à Bordeaux qu’à Marseille, moi, je tombe de l’armoire. »

Pierre Hurmic fait allusion à un article du Parisien datant du 16 mars (pour abonnés) qui a pour titre : « Où vivre en sécurité ? Cambriolages, vols… Notre classement exclusif des villes les plus sûres de France ». Le journal y dresse le palmarès des communes de plus de 50 000 habitants les plus sûres de France métropolitaine, selon des notes établies par un panachage du nombre d’agressions (35% de la note), de vols (25%), de cambriolages (20%) et de nuisances du quotidien (20%).

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