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Foule dense et pluie fine pour le passage de la Flamme olympique à Bordeaux

Ce jeudi 23 mars, la Flamme olympique achevait son parcours girondin par son ultime tracé à Bordeaux. Depuis le groupe scolaire Jules-Guesde à Cenon jusqu’à la place des Quinconces, des milliers de spectateurs ont défié la pluie.

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Foule dense et pluie fine pour le passage de la Flamme olympique à Bordeaux
Le relai de la Flamme olympique à Cenon

Au milieu de l’après-midi à Cenon, plusieurs centaines de personnes, parapluie en main, étaient postées aux abords du groupe scolaire Jules-Guesde. Élodie, accompagnée de sa fille, attendait « ce moment ». Plus loin, Rémy est au rendez-vous d’ « une belle occasion de vivre un moment de convivialité ».

Mais la mauvaise météo mène la vie dure aux spectateurs, au fur et à mesure que la Flamme progresse dans le quartier de la Bastide. À l’école élémentaire Nuyens, entre l’allée Jean-Giono et la rue Léonce-Motelay, les enfants exultent au passage du cortège tandis que les parents tentent de s’abriter d’une averse sous les porches environnants.

Foule au Pont de pierre

Une heure plus tard, la Flamme arrive place Stalingrad. À l’entrée du Pont de pierre, bloquée pour l’occasion, spectateurs et badauds s’impatientent. Des passants qui veulent juste traverser d’une rive à l’autre, s’agacent. La foule devient compacte : une femme cherche son enfant et une autre s’énerve de ne pouvoir se rendre à sa prise de sang.

Vers 18h, la Flamme traverse le pont en quelques minutes vers la Porte de Bourgogne. « C’est tout, on ne la verra plus ? » lâche un jeune garçon accoudé à la barrière, visiblement déçu.

La foule à l’entrée du site de célébration sur la place des Quinconces Photo : SC/Rue89 Bordeaux

Avant l’arrivée place des Quinconces pour le dernier relais, les fouilles de sécurité sont déjà saturées. Certains rebroussent chemin.

Le chaudron des Quinconces

Sur la grande place, tout est organisé autour du chaudron olympique, les stands des sponsors compris. Des « chauffeurs de foule » s’égosillent avant l’arrivée du dernier relayeur, le célèbre chef Thierry Marx. Sous les acclamations du public, le chaudron est allumé devant un parterre d’élus : le député Thomas Cazenave, le préfet Étienne Guyot, le maire de Libourne Philippe Buisson, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic, et la présidente de la métropole Christine Bost.

Thierry Marx allumant le chaudron olympique sur la place des Quinconces Photo : SC/Rue89 Bordeaux

Dans la foule, Véronique et sa fille regrettent l’absence de gradins, tout comme Béatrice, venue de Gradignan avec ses deux enfants qui « n’ont pas vu grand-chose ». 15 minutes plus tard, une annonce au micro demande aux spectateurs de regagner la sortie. La famille de Jérôme n’a même pas franchi la sécurité, « un peu déçus ».


#Jeux olympiques

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