« L’ensemble de la communauté Sciences Po Bordeaux exprime sa solidarité et sa compassion envers les communautés étudiantes, scientifiques et universitaires en Palestine et en Israël ainsi qu’envers l’ensemble des personnes impactées par le conflit Israélo-Palestinien, et réaffirme son attachement indéfectible aux principes du droit international et au respect des droits humains », détaille le communiqué de la direction de Sciences Po Bordeaux, publié le 3 mai.
« Le bon général a gagné la bataille avant de l’engager » disait le théoricien militaire chinois Sun Tzu. Une maxime qui semble se vérifier pour les étudiants de Sciences Po Bordeaux, engagés depuis plusieurs semaines en faveur de la cause palestinienne.
À rebours des images provenant d’autres campus en France, entre interventions musclées des forces de l’ordre et bras de fer avec la hiérarchie universitaire, les étudiants de l’Institut d’études politiques (IEP) bordelais ont pu trouver une porte ouverte aux négociations, après une brève tentative de blocage du campus intervenue le mardi 30 avril. Ils avaient alors obtenu une entrevue avec la direction, qui s’est déroulée le jeudi 2 mai.
Un pas en avant
Outre une potentielle révision des partenariats universitaires, la direction a annoncé la tenue d’une conférence à la rentrée universitaire « en présence des chercheurs et enseignants-chercheurs de l’établissement et leurs réseaux scientifiques sur le conflit israélo-palestinien ».
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