La dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron a eu pour conséquence immédiate de provoquer un séisme chez Les Républicains. Eric Ciotti, président ce ce parti, a annoncé une alliance avec le Rassemblement national, et la majorité des cadres du parti ont essayé, sans succès, de le démettre de ses fonctions.
A quelques jours du premier tour des législatives, les répliques sur le terrain n’en sont qu’à leur prémisses. Dans le parti gaulliste, celui de Jacques Chaban-Delmas et d’Alain Juppé, tout ce qui reste de figures locales, notamment l’ancien maire de Bordeaux Nicolas Florian, ont condamné la démarche solitaire de leur chef.
« Tropisme méridional »
Si tous les élus avec lesquels nous avons échangé se sont dit surpris par la brutalité de l’annonce, certains constataient ce glissement vers l’extrême droite, depuis plus ou moins longtemps. C’est le cas de Gwénaël Lamarque, premier adjoint au maire de la ville du Bouscat, Patrick Bobet (élu avec l’investiture LR), et conseiller métropolitain. Raison pour laquelle il dit ne pas avoir renouvelé sa carte au parti en 2024.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Chargement des commentaires…