Après le séisme politique du 9 juin, une réplique s’annonce les 30 juin et 7 juillet, dates des législatives anticipées annoncées par Emmanuel Macron. En pleine dynamique positive, et préparé pour l’hypothèse d’une dissolution avec un « plan Matignon », le Rassemblement national est immédiatement entré en campagne, cette fois pour gagner.
En 2022, le Sud-Ouest envoyait au Palais Bourbon ses premiers députés d’extrême droite, du moins ceux élus dans le cadre d’un scrutin majoritaire. En Nouvelle-Aquitaine, le Rassemblement national remportait 6 sièges : 2 en Gironde, 2 dans le Lot-et-Garonne, un en Dordogne et un en Charente.
Le 7 juillet prochain, pour devenir majoritaire à l’Assemblée nationale, c’est à dire passer de 89 à 289 élus, le parti lepéniste devra progresser là où il dispose de marges importantes, notamment dans les ex régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes. Fort de ses scores aux dernières élections européennes, où il a viré en tête dans l’écrasante majorité des communes de la région (exception faite des grandes villes), le RN nourrit de grosses ambitions.
>
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Chargement des commentaires…