Votée en conseil municipal et dans les tuyaux depuis trois ans, l’installation d’une petite chaudière biomasse, alimentée en déchets végétaux, pourrait enfin se concrétiser d’ici Noël prochain dans la commune girondine du Tourne, dans l’Entre Deux Mers.
Elle doit se substituer à la chaudière au fioul de l’école, et celle au gaz de la mairie. Le projet s’inscrit dans un processus de réhabilitation énergétique des deux bâtiments : une première phase d’isolation est en cours avant l’aménagement de la chaufferie.
Le choix de la chaudière ne rassure pas pour autant tous les habitants. « Pour nous, c’est la pire des solutions », se désole Sophie Dauphin. En mars dernier, dans un courrier adressé à l’équipe municipale, cette habitante choisit d’interpeller les élus sur « les effets néfastes de la biomasse » :
« Ce mode de chauffage produit des particules fines, semblables en termes de composition aux particules diesel, notamment en raison de la présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) extrêmement cancérigènes et dangereux pour les systèmes respiratoires, cardio-vasculaires et pour le développement du fœtus des futures mamans », écrit-elle.
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