Le rapport a été discrètement adopté en conseil municipale de Bordeaux en juin dernier (la délibération a été regroupée), puis en conseil de Bordeaux Métropole vendredi dernier. En se penchant sur la situation de Bordeaux Métropole Aménagement (BMA), société d’économie mixte en charge de grandes opérations d’aménagement urbain, la Chambre régionale des comptes (CRC) a pourtant mis le doigt sur un sujet éminemment sensible pour les élus : sa relation avec Darwin.
La situation financière de BMA , société publique (détenue par la Ville de Bordeaux à hauteur de 45%, et par d’autres actionnaires publics dont la métropole), est « actuellement satisfaisante », estime la Chambre. L’entreprise emploie aujourd’hui environ 40 salariés et dispose de deux filiales, dont 51% de la SAS Bastide-Niel, qui pilote l’aménagement de ce nouveau quartier sur la rive droite avec les bailleurs sociaux Aquitanis et Domofrance.
Toutefois, prévient le rapport, BMA « doit veiller à préserver cette santé financière au regard de la dégradation généralisée du contexte économique et des aléas qu’elle rencontre dans certaines opérations, en particulier le conflit qui l’oppose à un opérateur privé dans le cadre de la zone d’aménagement concerté (ZAC) Bastide-Niel ».
« La plus grande difficulté rencontrée dans l’aménagement du nouveau quartier est sans conteste la présence d’une société privée occupant illégalement plusieurs îlots de la ZAC : le groupe Darwin Évolution », estime la Chambre.
De l’ « occupation illégale »…
Cette dernière « invite l’ensemble des acteurs concernés à trouver une solution le plus rapidement possible afin de faire cesser l’accumulation de coûts pour les finances publiques », qu’elle estime au bas mot à 22,1 millions d’euros.
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