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Prison ferme requise pour traite de vendangeurs venus « vivre un rêve de travailler en France »

Ce jeudi 4 juillet, cinq membres d’une même famille ont été entendus au tribunal correctionnel de Bordeaux pour « traite d’êtres humains ». Les plaignants, quatre jeunes marocains, ont partagé comment leur « rêve de travailler en France » s’est transformé en cauchemar.

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Prison ferme requise pour traite de vendangeurs venus « vivre un rêve de travailler en France »
De nombreux saisonniers de nationalité étrangère se rendent en France pour travailler dans les vignes.

« Ils ont le courage de porter plainte et de venir aujourd’hui au tribunal sous les regards accusateurs et menaçants », argue maître Jean Trebesse, avocat des frères Youssef et Bilal, assis sur le banc des parties civiles avec Aymane. Le quatrième est absent.
Sur le banc d’en face, les cinq prévenus, tous membres de la même famille. Ils sont accusés de « traite d’êtres humains commises à l’égard de plusieurs personnes » d’avril 2022 à mai 2024 en Gironde et dans le Lot-et-Garonne pour un travail dans les vignes.
Larbi, son père Jilali, et son oncle Driss, en détention provisoire depuis le 29 mai, sont installés dans le box. Soumises à un contrôle judiciaire pour leur prétendue complicité, Aisha, la mère de Larbi et épouse de Jilali, ainsi qu’Angélique, l’épouse de Driss, sont également présentes.
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