Des mois que les regards sont rivés sur la Seine, l’eau du fleuve qui coule dans le Bassin parisien sera-t-elle propre pour permettre aux nageurs olympiques d’y piquer une tête ? La réponse est oui depuis quelques semaines. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, puis Anne Hidalgo, maire de Paris, s’y sont jetées sous les caméras du monde entier pour le prouver.
À moins d’un rebondissement, les épreuves de natation des JO de Paris 2024 s’y tiendront bel et bien à partir de ce 27 juillet, jusqu’au 9 août 2024. 37 finales figurent au programme de la compétition, 18 masculines, 18 féminines et une mixte. Ce vendredi 26 juillet, l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques met même la Seine à l’honneur. À partir de 19h30, une parade nautique de 6 kilomètres présentera les 206 délégations et leurs sportifs sur 94 embarcations.
Voilà donc « une idée folle » menée à terme avec succès, si l’on en croit les déclarations et les analyses. La Seine, dans sa portion parisienne, est devenue propre à la baignade. Qu’en est-il des autres fleuves urbains ? Selon nos confrères de Mediacités, « la Loire, le Rhône, la Deûle ou la Garonne [toulousaine], on attendra encore ». Mais quid de la Garonne bordelaise ?
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