163 040 élèves feront leur rentrée mardi dans les 357 collèges de l’académie de Bordeaux. Environ la moitié d’entre eux – les 6e et 5e – seront concernés par les nouveaux « groupes de besoins », voulus par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Ces élèves quitteront le reste de leur classe pour suivre les cours de français et de mathématiques dans des groupes formés en fonction de leur niveau.
Le terme « niveau » est toutefois banni depuis la forte mobilisation de parents, d’enseignants et de chefs d’établissements contre cette réforme, dans laquelle ils dénoncent une logique de tri et de ségrégation des élèves. Malgré la dissolution (ratée) de l’Assemblée nationale, elle s’applique pourtant bel et bien.
« On partage avec tous les chefs d’établissement l’objectif de faire réussir tous les élèves, on ne veut laisser personne au bord du chemin, grâce à une pédagogie différenciée, a plaidé Agnès Bisagni-Faure, rectrice de l’académie de Bordeaux, ce mercredi 28 août. L’idée est de réduire les écarts constatés à l’entrée en 6e entre les élèves, qui feront bien partie d’un même groupe classe. »
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