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Doucement mais sûrement, le parasport gagne du terrain en Gironde 

Alors que les Jeux Paralympiques de Paris se terminent ce dimanche, des premières Journées Parasport ont lieu cette semaine à Talence. L’occasion de faire découvrir les pratiques sportives aux personnes en situation de handicap, qui doivent composer avec des équipements pas toujours adaptés et une méconnaissance des opportunités. Mais les progrès sont sensibles à Bordeaux et en Gironde.

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Doucement mais sûrement, le parasport gagne du terrain en Gironde 
Nicolas Mazeau, du comité Handisport Gironde, enseigne à Maud les rudiments du tir à l’arc. A Talence, le 3 septembre 2024

« C’est très sympa d’être là, parce que c’est pas vraiment des choses qu’on fait souvent. » Sur son fauteuil, Stéphane, la quarantaine, regarde les autres sportifs d’un jour, rassemblés ce mardi à la Halle des sports de Talence pour la toute première édition des Journées Parasports.
Tous sont en situation de handicap – moteur, psychique, sensoriel, voire invisible. Pour certains, cette journée frise l’exceptionnel : peu pratiquent une activité sportive en club. Stéphane, qui a fait du foot fauteuil durant 10 ans est une exception.
En France, 12 millions de personnes sont en situation de handicap (PSH). Et moins d’un pourcent d’entre elles possédait une licence handisport (handicap moteur ou sensoriel) ou sport adapté (psychique ou mental) en 2023. C’est justement pour « créer les conditions » d’une pratique sportive plus libre que le ministère des Sports a lancé sa Stratégie nationale sport et handicap en 2020. Quatre ans plus tard, quel est le bilan en Gironde ?
Le ministère met quotidiennement à jour une base de données recensant l’ensemble des équipements sportifs et des lieux de pratique sportive français – gymnases scolaires, salles de sport, piscines, etc. – et qui indique leur accessibilité en faveur des personnes en situation de handicap.

La vitrine de la piscine de Cenon

Et les infrastructures sont de plus en plus adaptées, à l’instar du complexe aqualudique de Cenon, « un projet pensé d’abord pour les non-valides, mais qui permet une inclusion de tous », selon sa directrice, Noémie Ringuet.

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