« Nous sommes tous particulièrement sensibles et touchés à la fois par la situation des Girondins de Bordeaux, par celle de équipe féminine, du centre de formation, et par le sort des 90 personnes qui viennent de perdre leur emploi. […] Nous ne voulons pas être l’acteur qui mettrait un peu plus en péril la pérennité du club », justifie Christine Bost.
Selon la présidente de Bordeaux Métropole, celle-ci en tant que propriétaire du grand stade, avait « deux options » dans sa manche : « Faire en sorte que l’équipe puisse continuer à jouer au Matmut, ce à quoi sommes parvenus et que le montant du loyer ne pèse pas sur le budget de la saison actuelle ».
Sur le premier point, un accord avec SBA, l’exploitant du stade, a en effet été trouvé le 16 décembre dernier, veille du passage des Girondins devant le tribunal de commerce dans le cadre de leur procédure de redressement judiciaire. Le président du club, Gérard Lopez, s’est engagé à payer une partie des frais de fonctionnement du stade, estimés à 40 à 50000 euros par match par SBA, qui conservera une partie des gains du naming du stade, dont 10% étaient reversés aux Girondins.
Concernant le second point, le conseil de Bordeaux Métropole a donc voté (par 101 voix pour et 2 contre, celles de Philippe Poutou et Marc Morisset) un nouveau rééchelonnement du paiement du loyer du Matmut.
Plus que 140 millions d’euros à trouver
En juin 2023, la collectivité avait baissé le montant exigible – de 4,7 millions d’euros à 614 716 €, le reste étant mis sur l’ardoise du FCGB, de l’ordre de 20 millions d’euros à la métropole – « avec une échéance au 15 octobre 2024 [qui] n’est plus, dans ces conditions, supportable financièrement pour le club ». L’échéancier est à nouveau modifié, et reporté sur la prochaine saison sportive, avec 619000 euros à régler au 15 octobre 2025.
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