La Nouvelle-Aquitaine pousse pour une paire d’EPR2 dans le Blayais
Le comité de suivi de la candidature du Blayais pour l’installation de réacteurs nucléaires de nouvelle génération poursuit son lobbying. Alors qu’EDF étudie 8 sites pour en choisir 4 en 2026, la centrale girondine aurait des avantages à faire valoir, mais aussi de gros handicaps, dont le risque inondation et submersion.
Comme ici à Flamanville, un EPR pourrait côtoyer aux Blayais les anciens réacteurs Photo : Schoellia/Wikimedia commons/CC
L’EPR2 n’existe pas encore. Les études d’EDF sur cette future génération de réacteurs nucléaires ont même pris un an de retard, rendant peu crédible l’hypothèse d’une livraison de la première tranche en 2035 à Penly (Seine-Maritime). Néanmoins, les collectivités locales et les représentants des entreprises se livrent déjà une concurrence féroce pour l’installation des réacteurs qui pourraient suivre.
Pas avant 2043
C’est ainsi un « projet stratégique » pour la Région Nouvelle-Aquitaine, qui a réuni ce vendredi le « comité de suivi de l’EPR2 du Blayais », constitué il y a deux ans à l’initiative d’élus de Haute Gironde et d’anciens cadres de la centrale nucléaire de l’Estuaire.
La conseillère régionale (PS) et présidente de la Communauté de communes de l’Estuaire, Lydia Héraud, vient d’en prendre la tête. Elle a rappelé les enjeux lors d’une conférence de presse ce vendredi à l’Hôtel de Région.
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