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Mounaim Tou, CDI dans un métier en tension et « exemple d’intégration », mais sous OQTF

Ce charpentier algérien de 30 ans, en France depuis 2016 est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire, examinée mardi par la Cour d’appel administrative de Bordeaux. La Préfecture de la Gironde maintient en effet sa demande d’expulsion, annulée en première instance, malgré le soutien de l’employeur de Mounaim Tou, qui loue un « travailleur exemplaire ».

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Mounaim Tou, CDI dans un métier en tension et « exemple d’intégration », mais sous OQTF
Mounaim Tou était convoqué devant la Cour administrative d’appel de Bordeaux mardi 22 octobre.

Son avocate ne le cache pas, c’est l’incompréhension qui règne. Convoqué pour une audience en appel ce mardi matin, Mounaim Tou prend place au dernier rang et assiste au plaidoyer de Maître Sirol. Cette dernière commence par se désoler de l’absence d’un représentant de la préfecture, déçue de ne pouvoir les entendre « expliquer à l’oral leurs arguments » motivant le refus de régularisation.

Une épée de Damoclès

Tout est parti d’une demande d’admission au séjour. Mounaim Tou a quitté l’Algérie pour la France en 2016 et il est entré sur le territoire français sous couvert d’un visa de type C (valable 30 jours). En octobre 2021, il fait l’objet d’une première OQTF, prononcée par la préfecture de la Haute-Vienne et confirmée par le tribunal administratif de Limoges en février de l’année suivante.
L’intéressé maintien sa présence en France et demande sa régularisation en avril 2023, faisant valoir son CDI au sein de la SARL Aquitaine Eco Logis où il exerce un emploi de charpentier depuis mars 2020.

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