C’est le genre de sujet qui n’a pas besoin de délibération pour s’inviter au conseil municipal. Il suffit d’un fait divers pour que s’impose le débat sur l’armement de la police municipale. Ce dimanche 29 septembre, dans le quartier Saint-Michel, une quinzaine d’individus vêtus de noir, encagoulés et armés de barre de fer et de machettes, ont semé la panique place Meynard raconte un témoin de la scène initialement rapportée par Sud Ouest :
« Il y a d’abord eu des cris rue des Faures et puis ils sont arrivés en courant entre les terrasses. Les clients sont partis en courant. Il y a eu des bousculades. Des tables et des chaises ont été renversées. C’était impressionnant à voir mais il n’y a pas eu de blessés. »
Et de s’étonner de l’ampleur prise par l’évènement :
« Des bagarres et des tensions, il y en a régulièrement. Le débat sur ce qui s’est passé dimanche existe parce qu’un journaliste était présent. »
Revoilà l’armement de la police municipale
Et cela a fait boule de neige. Le lendemain matin, lundi, la classe politique était en émoi. Le conseiller municipal (Renouveau Bordeaux) Thomas Cazenave signe un communiqué où il décrit une « situation à Bordeaux [qui] se dégrade de façon continue depuis 2020, toujours sous-estimée par Pierre Hurmic », le maire.
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