Les échanges auront duré pas loin de trois heures. Présenté dans sa version modifiée avant un vote fin janvier, le ROB, qui semait déjà la zizanie en novembre dernier, n’a pas manqué d’animer la première partie du Conseil municipal.
Dans son propos liminaire, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, s’est attaché à rappeler que « les incertitudes budgétaires nationales » qui pèsent lourdement sur les « décisions locales » nécessitent de « ne pas céder à l’immobilisme », répondant ainsi à la demande de Nicolas Florian et Thomas Cazenave, leaders de son opposition de droite, de reporter la présentation des orientations budgétaires.
« En matière de finances publiques, comme en matière d’écologie, décider plus tard, c’est souvent décider trop tard. Retarder notre séquence budgétaire serait une fuite en avant, tant aujourd’hui personne ne peut prédire à quelle date et sous quelles conditions le budget de la France sera adopté », justifie-t-il.
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