« À la première battue qui a posé souci, les chiens de chasse courraient et aboyaient le long des clôtures : les animaux, pris de panique, se sont mis à courir et à se prendre le grillage en pleine tête, témoigne Karine Foezon, directrice du refuge Touche pas à mon popotte. En tentant de les protéger, un bouc m’a poussée et je me suis blessée, la vice-présidente aussi. J’ai eu 10 jours d’ITT, elle en a eu 4. »
Mais pour Karine Foezon, la plus grosse difficulté est psychologique, « avec le stress de voir les animaux dans cet état, et la peur, parce que ça tire dans tous les sens ». Depuis deux ans, la tranquillité du refuge pour animaux handicapés et/ou abandonnés de Sallebœuf fait face à des tensions régulières avec les chasseurs de l’association communale de chasse agréée (ACCA).
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