Cadavres de sangliers exposés devant l’inspection du travail à Agen et à Périgueux. Un tag « du fongicide pour la vermine » sur les locaux de l’Office français de la biodiversité à Oloron-Sainte-Marie. Des déchets déversés et mis à feu dans la cour de la MSA (mutuelle sociale agricole) et la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer) à Mont-de-Marsan.
Ces derniers mois, la crise du monde agricole s’est traduite par de nombreuses actions de dégradations et de menaces explicites contre les représentants de l’Etat de la part de certains syndicats, principalement la Coordination rurale et la FNSEA, dans une surenchère avivée par la campagne des élections aux chambres d’agriculture.
Alors que celles-ci se déroulent jusqu’à ce vendredi 31 janvier à minuit, les agents de l’OFB ont décidé d’une grève inédite dans l’histoire de cet organisme, né en 2020 de la fusion de l’Agence française pour la biodiversité et de l’Office français de la chasse et de la faune sauvage.
« Une cible dans le dos »
« On se mobilise car il y a un ras-le-bol général, témoigne Pierre-Alex Morel, agent de l’OFB à Pau, et membre du syndicat SNAPE-FO. Sur une vingtaine d’agents dans les Pyrénées-Atlantiques, la moitié normalement ne travaillait pas ; ils se sont mis en service pour pouvoir se déclarer gréviste. »
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