« Des tampax et des excréments, on en retrouve souvent », déplore Frédéric Encuentra, habitant de l’avenue de la Libération à Mérignac. Lors de dernière inondation de son habitation, en juin 2024, lui et sa famille ont fait face à près de « 30 centimètres d’eaux usées dans la maison et 45 centimètres dans le jardin ».
Il dénonce cette situation « intenable » depuis plusieurs années aux côtés de ses voisins, et de l’Association des riverains et proches riverains de l’avenue de Magudas (Arpram), dont il est le vice-président adjoint. La structure associative a ainsi estimé que « 250 foyers sont impactés par ce problème » dans le quartier de Capeyron, à des degrés divers.
Un réseau d’assainissement « sous dimensionné »
« Lors de fortes pluies, le réseau d’assainissement se met en saturation et les terrains et les habitations se retrouvent inondés : mais pas par des petites flaques d’eau, vraiment inondés, c’est-à-dire des terrains complètement submergés et remplis par ce qui sort des égouts », explique Frédéric Encuentra.
Propriétaire d’une maison depuis 2014, le résident pointe « un réseau d’assainissement obsolète et sous-dimensionné ». Une analyse qui provient d’une étude réalisée par la Communauté urbaine de Bordeaux (la CUB, devenue Bordeaux Métropole) cette même année, constatant « un sous dimensionnement notable » pour des pluies décennales (évènement le plus important mesuré sur la moyenne des 10 années).
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