Rémy Berthonneau avait estimé avoir été victime de plusieurs « irrégularités », dont la livraison et la distribution d’un nombre insuffisant de bulletins à son nom, ou des différences significatives de signatures sur les listes d’émargement entre les deux tours au profit de Mathilde Feld (La France insoumise).
« Il résulte toutefois de l’instruction, notamment de l’examen des listes d’émargement des bureaux de vote concernés, que seules dix signatures comportent des différences significatives entre les deux tours de scrutin qui ne sont pas justifiées », a estimé le Conseil constitutionnel.
Mais la déduction de ces dix voix du nombre total de suffrages exprimés « n’est pas de nature à affecter le résultat de l’élection », conclut ce dernier dans une décision rendue le 30 janvier dernier. La candidate Nouveau Front populaire l’avait en effet emporté avec 28 474 voix, soit 461 de plus que Rémy Berthonneau dans une campagne tendue.
Pas de diffamation
Ce dernier, dont les positions pro-russes ont été rappelées à cette occasion, avait aussi fait valoir auprès du Conseil constitutionnel « qu’il aurait été victime d’accusations diffamatoires sur le site internet « Le tour de France de la honte »« .
« Il ne résulte pas de l’instruction que la mention le concernant sur ce site, qui se bornait à indiquer que l’intéressé serait « proche de la Russie et assez critique vis-à-vis de l’Ukraine », aurait revêtu un tel caractère. Le grief soulevé, tiré de l’atteinte à la sincérité du scrutin, doit dès lors être écarté », tranche le Conseil constitutionnel.
Quelques jours auparavant, l’élection à l’Assemblée nationale de Pascale Got (PS), a également été définitivement validée par le rejet du recours de l’ancien député macroniste de Gironde, Benoît Simian. Cela clôt les contestations des résultats des élections législatives anticipées pour ce qui concerne la Gironde.
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