En Haute-Gironde, les bennes à ordure collectives font débat
Le SMICVAL, syndicat chargé de ramasser les déchets dans 137 communes de Haute-Gironde, conduit depuis plus d’un an une réforme pour passer de la collecte en porte-à-porte aux points d’apports collectifs. Une nouveauté qui déplait à une majorité d’élus et d’habitants, ainsi qu’aux 200 salariés qui ont manifesté samedi à Blaye.
Pour Sabine et QUentin, de Saint-André-de-Cubzac, l’utilisation des conteneurs est « toujours la galère » (JBLG/Rue89 Bordeaux)Photo : JBLG/Rue89 Bordeaux
Il paraît que l’enfer est pavé de bonnes intentions : en Haute-Gironde, l’enfer ressemble à un tapis de poubelles éventrées, malgré des intentions initiales louables, celles de diminuer le nombre de déchets et de camions nécessaires à leur ramassage.
Depuis un peu plus de 16 mois, Le Syndicat mixte intercommunal de collecte et de valorisation (SMICVAL) du Libournais et de la Haute-Gironde est engagé dans un combat particulièrement contesté chez ses salariés – ils étaient en grève (reconductible) vendredi et environ 200 à manifester ce samedi –, comme auprès d’une partie de 212 000 habitants concernés dans les 137 communes qu’il dessert.
27 communes déjà passées aux bornes
Elles sont déjà 27 à être passées au système voulu par le SMICVAL entre fin 2023 et fin 2024 : à Saint-André-de-Cubzac ou Bourg-sur-Gironde, par exemple, c’en est fini de la collecte de poubelles en porte-à-porte. Les habitants doivent apporter leurs déchets dans des bacs qu’ils déverrouillent avec leur badge.
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